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Voir toutes nos actualitésMXGP d’Europe – St Jean d’Angely - Mathis Valin, la relève est bien là !
Cette année encore les tricolores sont bien représentés dans les championnats du Monde, notamment dans la catégorie MX2 ou pas moins de cinq pilotes sont engagés. Si Maxime Grau (KTM) ne débutera sa saison que ce weekend en Espagne, Mathis Valin, Thibault Bénistant, Quentin Prugnières et Marc Antoine Rossi étaient tous quatre en Argentine ou Mathis Valin a été le plus brillant de tous dans cette catégorie réservée aux pilotes âgés de moins de 23 ans.
Ne jamais rien lâcher
Champion d’Europe 250 la saison passée, Mathis a tiré le gros lot dans la foulée puisque c’est lui que l’usine Kawasaki a choisi pour son arrivée officielle dans le Mondial MX2. Une promotion méritée pour le natif de la Roche Sur Yon, qui a fêté son dix-huitième anniversaire l’été dernier, et qui a su rebondir après des années difficiles du fait de blessures. Sacré champion de France minivert 65 à l’âge de 10 ans, sa carrière débutait bien mais la suite allait être moins drôle. « Après ce titre j’ai eu beaucoup d’années difficiles et j’ai bien failli arrêter la moto tellement ça me saoulait toutes ces blessures, mais finalement je suis resté soudé à la moto et j’ai bien fait puisque le travail paye aujourd’hui» confie Mathis qui ne retrouvera le chemin des podiums que trois ans plus tard, avec une place de vice-champion de France 85 en 2020.
Membre de l’équipe de France Espoirs et intégré au team 737 Performance de Valentin Teillet, c’est aux côtés du Vendéen qu’il va rebondir et passer un cap en devenant champion de France 85 puis 125, champion du Monde 125 et vice-champion d’Europe 125. Des résultats qui l’ont propulsé l’an passé dans le team Bud Kawasaki pour son passage en 250, un passage réussi avec à la clé un nouveau titre Français et le titre Européen.
Des débuts prometteurs
Vainqueur des courses de pré saison à Hawkstone Park (Grande Bretagne) puis Lacapelle Marival (Lot), Mathis Valin a confirmé dès son premier Grand Prix en Argentine les espoirs mis en lui par l’usine Kawasaki. Cinquième de la manche qualificative du samedi et auteur d’un excellent départ le lendemain lors de la première des deux manches, il allait se faire piéger par sa fougue en chutant avant la fin du premier tour, endommageant sa moto et repartant attardé.
Une autre chute le forcera à se retirer, la moto ayant souffert dans l’incident. « Forcément déçu de cet abandon, maintenant la seconde manche s’est bien passée puisque malgré un moins bon départ j’ai réussi à remonter jusqu’à la quatrième place tout en contenant De Wolf le champion sortant en fin de course. Il y a eu du bon et du moins bon, c’est la course, » confiait-il au soir de ce premier Grand Prix qui lui aura permis de ‘prendre la température’ en vue de la suite de la saison. « Comparé à l’Europe 250 il y a beaucoup plus d’intensité en Mondial, le rythme est élevé du début à la fin mais je n’ai pas le droit de me plaindre ! J’ai signé pour le Mondial, et je ne lâcherais pas ma place » poursuit Mathis qui s’était imposé l’an passé à Saint Jean d’Angely en championnat d’Europe. Nul doute que cette année encore, il aura de nombreux supporters derrière lui !
Qui signera le 300ème succès Français ?
Vainqueur voici une dizaine de jours en Argentine, Maxime Renaux a signé la 299ème victoire Française en Grand Prix ! Maxime fait, tout comme Romain Febvre et Thibault Bénistant que l’on retrouvera en piste à Saint Jean, partie des trente-six pilotes Français qui ont remporté au moins une épreuve du championnat du Monde depuis le premier succès acquis par Daniel Pean en 1977.
Cette 300ème victoire Française tombera-t-elle ce weekend à Cozar (Espagne) ou une semaine plus tard à Saint Jean d’Angely ?
On rappelle que les places sont en prévente sur le site du Motoclub (https://www.motoclub-angerien.com), ce qui évitera les attentes et vous permettra peut-être de gagner l’un des nombreux lots mis en jeu.
Au programme du weekend la troisième épreuve des championnats du Monde MX2 et MXGP, et la seconde des championnats d’Europe 125 et 250.
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Une dernière manche aux points doublés et pigistes de luxe, promise au suspense, et qui n’a pas déçu : du spectacle et des rebondissements.
